C’est une légende symbolique d’une simplicité raffinée.
Le seigneur Golaud, homme d’un âge déjà mûr, rencontre à la chasse la frêle Mélisande qui pleure auprès d’une fontaine. Il l’emmène avec lui et l’épouse. Mais il retrouve son demi-frère Pelléas.
Mélisande et Pelléas ne tardent pas à s’aimer. Plein de soupçons, Golaud conduit Pelléas sur les bords d’un gouffre d’où monte une odeur de mort: il lui conseille de s’éloigner de Mélisande.
Tourmenté par la jalousie, il interroge vainement le petit Yniold, son fils du premier lit, témoin ordinaire des entrevues de Pelléas et de Mélisande.
Pelléas, qui va partir, obtient de Mélisande un dernier rendez-vous. Golaud survient, tue Pelléas, blesse Mélisande qui meurt en donnant le jour à une fille, sans avoir répondu aux brutales questions de Golaud.
Cette sèche description ne peut rendre l’intense poésie qui se dégage de cette pièce, dont Claude Debussy a tiré un drame musical qui compte parmi les chefs-d’œuvre de la musique française.