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Notice biographique
Il est né en 1799 à Tours où son père était administrateur à l’hospice. Il a eu une enfance plutôt malheureuse : de 1807 à 1813, il est pensionnaire dans un collège de Vendôme.
En 1814, il commence ses études de droit. Il travaille comme clerc et il suit des cours à la Sorbonne. Il s’intéresse à la philosophie et est tenté par la littérature. Il écrit quelques ouvrages sans grande valeur mais assez importants pour développer son style et sa technique.
En 1825, il se lance dans les affaires : il se fait éditeur et fonde une imprimerie. Ses affaires aboutissent à un désastre financier et il aura des dettes jusqu’à sa mort.
Criblé de dettes, il se met de nouveau à écrire : il écrit jour et nuit. Cette fois-ci avec succès.
De 1829 jusqu’à la fin de sa vie, il a écrit plus de 80 romans et nouvelles, 30 contes et 5 pièces de théâtre.
En 1832, il songe à une carrière politique et défend des idées monarchistes et catholiques. Il fonde sa doctrine sociale sur l’autorité politique et religieuse.
En 1850, Balzac, désormais fortuné et célèbre, épouse Madame Hanska, son admiratrice polonaise qu’il connaît depuis 1833.
En 1850, il meurt à Paris, épuisé par une prodigieuse activité cérébrale.
Oeuvres
La peau de chagrin (1831)
Louis Lambert (1832)
Eugénie Grandet (1833)
Le père Goriot (1834-1835)
Le Lys dans la Vallée (1835-1836)
Son art
Le génie de Balzac est caractérisé d’une part par son observation pénétrante de la réalité, d’autre part par son imagination créatrice.
Balzac a décrit tous les milieux et étudié toutes les professions. Il interroge les gens, les fait parler de leur vie et de leur milieu. Il se mêle aux ouvriers et consulte des rapports et des dictionnaires techniques.
Les héros de Balzac sont des hommes en chair et en os, qui mangent et qui boivent, et dont nous connaissons avec précision le physique, le costume, la profession.
L’observation de Balzac pénètre également les caractères.
Une fois terminé le travail de documentation et d’observation, les personnages commencent à vivre dans le cerveau de Balzac.
C’est son imagination qui l’a aidé à transformer le réel et à créer près de 3000 personnages différents.
C’est à cause de cette observation minutieuse, qu’on doit également dire que les romans de Balzac sont surchargés de descriptions interminables. Les explications préliminaires occupent souvent une grande partie de l’ouvrage.
On peut également lui reprocher un style lourd et des généralisations hâtives.
De grands auteurs comme Gide et Proust, confirment que ces défauts sont inséparables des qualités de Balzac.
Il y a la composition. Il décrit des intrigues complexes et sa composition favorite est dramatique (exposition – noeud – dénouement).
Chaque roman, quoiqu’une partie de la Comédie Humaine (cf. 9.4.), possède une autonomie mais progresse vers une fin bien déterminée. Son système romanesque fait reparaître plusieurs personnages déjà présentés dans des oeuvres antérieures.
La Comédie Humaine
Pour souligner l’unité de son oeuvre, Balzac se propose de réunir tous ses romans sous un seul titre. En 1842, il choisit La Comédie Humaine. Dans l’avant-propos il exprime son idée de peindre les “Espèces sociales”.
L’ensemble de ces romans est devenu un vaste tableau de la société française de 1789 à 1848.
Balzac lui-même a réparti les oeuvres qui composent La Comédie Humaine en 3 parties :
* Etudes de moeurs
* Etudes philosophiques
* Etudes analytiques.
Les Etudes de moeurs sont les plus nombreuses et se répartissent en
– Scènes de la vie privée : e.a. Le Père Goriot
– Scènes de la vie de province : e.a. Le Lys dans la Vallée
– Scènes de la vie parisienne : e.a. Le Cousin Pons
– Scènes de la vie politique : e.a. L’Envers de l’Histoire contemporaine
– Scènes de la vie militaire : e.a. Les Chouans
– Scènes de la vie de campagne : e.a. Les Paysans.
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Honoré de Balzac est un des écrivains qui ont le plus d’admirateurs et le plus de détracteurs. C’est là le signe d’une force. Quoi qu’on pense de lui, il faut reconnaître sa puissance.Il naquit à Tours en 1799. Sa jeunesse ne fit rien pressentir de sa future grandeur. Il était assez mauvais élève, quoique remarquable par sa passion pour la lecture. Il dévorait tous les livres qui lui tombaient sous la main, et, au collège des Oratoriens de Vendôme, se faisait, dit-on, fréquemment mettre au cachot pour pouvoir lire sans être dérangé. Walter Scott était un de ses auteurs favoris.
Il compléta ses études à Paris. Son père et sa mère étaient opposés à ce qu’il suivit la carrière des lettres ; ils pensaient que c’était le plus sûr chemin à l’hôpital. Mais il était déterminé à s’y faire une place et un nom parmi les plus grands. Rien ne put ébranler sa résolution. On eut beau lui peindre l’avenir en noir ; les épreuves, les privations, les souffrances eurent beau se multiplier, il avait foi dans le succès final, et ne perdit jamais courage.
Il était vigoureux, plein de santé, d’un tempérament sanguin, fort, et fier de sa force. Au-dessous de la taille moyenne il aimait à dire que tous les grands hommes sont petits. Son orgueil immense n’a jamais douté de lui.
C’était un des plus grands travailleurs qu’il y ait eu. En dix ans il écrivit quelque soixante volumes. Il usa sa constitution de fer par de pareils excès, et mourut au moment où lui arrivaient fortune et bonheur, le 20 août 1850, quatre mois après son mariage avec la comtesse Hanska. La rue dans laquelle se trouve la maison qu’il habitait alors a été nommée rue Balzac.
Quand après beaucoup de tâtonnements il eut une vision un peu nette de son œuvre, il eut l’ambition d’en faire un monument imposant par ses dimensions et son caractère. Il lui donna le titre de Comédie humaine, avec les sous-titres de Scènes de la vie privée, de la vie parisienne, de la vie de province, etc. Ces subdivisions comprennent les romans dont le sujet et le lieu d’action marquent la place, tels que Eugénie Grandet, Le Père Goriot, Modeste Mignon, Ursule Mirouet, Le Médecin de Campagne, Le Curé de village, etc.
La société n’étant à ses yeux qu’un immense théâtre où les hommes et les femmes jouent la comédie, il la retrace sans préférence pour le bien ou le mal, telle qu’il la voit, ou plutôt telle qu’il croit la voir. Il ne se propose aucun but moral. Il ne semble avoir de préférence que pour la force. Cela est inévitable lorsqu’on ne voit dans la société que des instincts, des appétits et des forces.
Son procédé psychologique, qui prend chaque homme comme poussé par une passion unique a l’avantage de tracer des personnages d’une netteté et d’un relief étonnants. Ils se fixent dans l’esprit et y restent à jamais. Mais la nature humaine n’est pas si simple. L’homme n’est pas une passion unique, mais un jeu et souvent un conflit de passions diverses qu’il faut peindre chacune avec sa valeur relative : voilà en quoi consiste le vrai réalisme, et aussi la grande difficulté de l’art.
Puis, ce qu’il ne faut pas amoindrir dans un caractère d’homme, c’est l’action de la volonté : toute grandeur morale prend sa source là. Ce qui fait un caractère élevé, c’est, non pas une passion belle, mais une belle passion qui triomphe des mauvaises.
Balzac est considéré comme le chef de l’école réaliste. Ses romans sont en effet d’un réalisme saisissant. Il poussait si loin l’amour de l’exactitude qu’il ne dépeignait jamais un pays sans l’avoir visité. Mais les romanciers qui l’ont suivi l’ont de beaucoup dépassé de son plus mauvais côté, et il n’en reconnaîtrait que peu pour disciples.
Dans son amour-propre naïf il disait : Il n’y a à Paris que trois hommes qui sachent écrire, Hugo, Gautier et moi. La critique n’accepte pas ce jugement. Le style de Balzac est irrégulier, quelquefois incorrect. Il est faible surtout quand il a la prétention de bien écrire. Le langage de ses hommes et de ses femmes du monde sonne faux. Il est au mieux dans les scènes populaires.
Taine adit : « Avec Shakespeare et Saint-Simon, Balzac est le plus grand magasin de documents que nous ayons sur la nature humaine, » et Paul Albert: « Balzac a montré tout ce que peut la nature humaine la plus forte, quand elle est absolument dépourvue d’idéal, et l’art, sous quelque forme que ce soit ne peut pas s’en passer. »
(Source: Aubert 2)
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