Ce peuple sauvage errait à travers les steppes immenses dans des chariots énormes traînés par des petits chevaux ou par des bœufs. Leur nourriture était le lait de leurs juments ou la chair crue qu’ils mangeaient après l’avoir mortifiée entre la selle et le dos de leur monture. Les chars dont Attila s’était fait un bûcher lors de sa défaite par Actius à Châlons-sur-Marne étaient de forme absolument primitive sans aucun perfectionnement mécanique.
À la nouvelle de l’approche d’Attila, ce fléau de Dieu qui ravageait, brûlait et faisait tout périr sur son passage, les Parisiens affolés, incapables de résister, se disposèrent à fuir.
Sainte Geneviève entreprit d’arrêter cette désertion, de conjurer cette trahison envers la patrie gauloise. Elle alla exhorter ses compatriotes, leur ordonnant de laisser là leurs préparatifs de départ et leur disant: « Je vous prédis au nom du Très-Haut que votre ville sera épargnée si vous restez dans vos murs, tandis que les lieux où vous croyez trouver votre sûreté tomberont aux mains de l’ennemi et qu’il n’y restera pas pierre sur pierre.
Les habitants de Paris suivent ses conseils, ils y trouvent leur salut et celui de leurs familles, la conservation de leurs biens et de leur ville même, car la prophétie de Sainte Geneviève s’accomplit à la lettre.
À la française ... 