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Étiquette : Chateaubriand
Chateaubriand
Chateaubriand (1768-1848)
François-René, vicomte de Chateaubriand, fut un célèbre écrivain et homme politique français, né à Saint-Malo en 1768, ambassadeur et ministre sous la Restauration, membre de l’Académie et de la Chambre des pairs, mort en 1848.
À la suite des événements révolutionnaires, il avait passé de longues années dans l’exil. Il avait voyagé en Amérique, en Allemagne, séjourné longtemps en Angleterre, et il ne rentra en France qu’après le 18 brumaire. Éloquent interprète de tous les regrets et de toutes les espérances, qui partagèrent une époque de transition douloureuse entre le passé et l’avenir, il a été le grand initiateur intellectuel du XIXe siècle.
Atala (1801), le Génie du christianisme (1802), René (1807), les Martyrs (1809), l’Itinéraire de Paris à Jérusalem (1811), la fameuse brochure De Bonaparte et des Bourbons (1814), les Natchez, le Voyage d’Amérique, les Études historiques, et même les singuliers Mémoires d’Outre-Tombe (1849-1850), ont immortalisé son nom.
À côté d’une trop grande et trop constante affectation du genre pompeux, on ne pourra que toujours admirer chez lui cette richesse d’imagination, cette éloquence passionnée et cette puissance descriptive, dont la réunion merveilleuse fut le propre de son génie. « Citer Chateaubriand, a dit J.-J. Ampère, c’est citer Homère, c’est citer, du moins, celui des poètes modernes qui a le plus hérité de l’art de caractériser les scènes de la nature par un trait juste et grand. » Il n’est pas d’œuvre, de 1797 à 1850 et au delà qui n’ait subi l’influence de celui qu’on a si bien appelé « le père du romantisme ». Le sentiment religieux et le sentiment de la liberté furent ramenés par lui dans les lettres. Il renouvela l’imagination française, et son action ne fut pas seulement restreinte à la France. L’Europe entière s’est formée à son école par ses principaux écrivains et ses meilleurs poètes.
Chateaubriand
Chateaubriand – Les Martyrs
Combourg
Château de Combourg, où naquit Chateaubriand.
Cette massive et antique demeure d’où la vue donnait ici sur un étang, là sur de grands bois, c’est dans sa solitude que Chateaubriand passa sa jeunesse auprès d’une sœur exaltée, s’ouvrit au sentiment de la nature et au charme de la rêverie, s’éprit de fantômes et poursuivit la « Sylphide » créée par son imagination.