18e siècle

Le Marchand de fourneaux en terre

Les fourneaux, les cuisinières en tôle, en fonte, en briques, étaient à cause de leur prix élevé, peu répandus au XVIII^e siècle.

On se servait surtout de braise et de charbon de bois qu’on allumait dans des fourneaux en terre cuite ayant des trous formant courant d’air.

La modicité de leur prix les mettait à la portée de tous les gens du peuple, mais leur peu de solidité obligeait à les renouveler souvent. Le marchand passait régulièrement et écoulait vite sa marchandise après l’avoir fabriquée. Les casseroles en terre vernissée que nous avons peut-être encore connues, rappellent par leurs couleurs ces fourneaux anciens.

Le 18e siècle

C’était en avril 1792, au moment où l’ennemi se disposait à envahir la France. Dietrich, maire de Strasbourg, avait réuni plusieurs personnes à sa table.

Parmi elles se trouvait un jeune officier, assez bon musicien et d’un patriotisme ardent, Rouget de Lisle.

Dietrich lui ayant conseillé d’écrire un chant de guerre pour entraîner les troupes, Rouget de Lisle rentre dans sa chambre et compose, dans la nuit, paroles et musique, « le Chant de Guerre de l’armée du Rhin ».

Ce fut le premier titre de cette œuvre entraînante qui devint ensuite « l’Hymne des Marseillais » ou plus simplement « la Marseillaise » quand les volontaires du Midi la chantèrent.

Le 24 avril 1792, au lendemain du dîner dont nous avons parlé, Rouget de Lisle l’a chanté pour la première fois à ses hôtes.

La Marseillaise