Le Sage

Alain-René Le Sage, fils d’un avocat-notaire, greffier de la Cour royale de Rhuys, assez pauvre, malgré son triple métier, naquit à Vannes le 8 mai 1668. Orphelin de bonne heure, il fut obligé de travailler pendant plusieurs années, dans les bureaux d’un traitant breton.

Il vint à Paris en 1692, et son titre d’avocat au Parlement ne lui procurant pas de ressources suffisantes, il écrivit quelques romans imités de la littérature espagnole, alors fort à la mode.

C’est seulement en 1707, à l’âge de 40 ans, qu’il fit paraître le Diable boiteux, puis Turcaret, cette comédie mordante qui raillait les finances et qui malgré toutes les cabales fut jouée le 14 février 1709. Il écrivit aussi le célèbre roman Gil Blas de Santillane. Le Sage mourut en 1747, laissant la réputation de l’un des plus honnêtes et des plus fins observateurs de la littérature française.

Turcaret

Turcaret est une comédie de Le Sage, en 1709. C’est la mise en scène d’un ancien laquais qui, sans esprit, sans éducation et surtout sans probité, est parvenu, à force d’usure et de rapines, à figurer parmi les plus riches traitants. Il a pour valet Frontin, autre fripon qui le vole lui-même. Le dialogue est rempli de verve, de naturel et de gaieté. Dans l’application, le nom de Turcaret désigne le financier enrichi, dont l’esprit et l’éducation ne sont pas à la hauteur de sa fortune.

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Gil Blas

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