Bataille de Vannes

L’an 56 avant J.-C. Jules César, après avoir conquis une partie de la Gaule, pénétra chez les Vénètes (habitants de Vannes). Après avoir fait construire une flotte, il livra bataille à ces hardis marins en vue des côtes de l’Armorique, et ne dut la victoire qu’à de longues perches armées de faux avec lesquelles ses soldats tranchaient les cordages des vergues et empêchaient ainsi les manœuvres des navires vénètes. Après une journée entière de combat la plus grande partie de la flotte gauloise fut détruite.

Martin de Tours

L’acte légendaire de Saint Martin partageant son manteau a été figuré en multiples images dans les églises et dans les palais, sur les façades des cloîtres paisibles comme dans les rues bruyantes des cités. Avec une juvénile insouciance, le jeune guerrier partage son manteau avec un mendiant à demi-nu. La vie de ce saint populaire se déroula au printemps de la chrétienté. Né en Hongrie et élevé à Pavie, Martin entra dans l’armée des Gaules; il la quitta bientôt pour se consacrer à l’église. Son ascétisme monacal et sa renommée de faiseur de miracles le mirent en vive lumière. En 370, il fut élu évêque de Tours. Le peuple voyait en Martin un homme de Dieu; sa sainteté attirait auprès de lui un grand concours de peuple et lui conférait un immense ascendant sur ses contemporains.

Les monuments de Saint-Rémy

Saint Crépin

Notre-Dame du Puy

Une dame gauloise, convertie et baptisée par Saint Evode, premier évêque du Puy, tomba gravement malade. Se croyant près de mourir, elle avait fait à Dieu le sacrifice de sa vie, lorsqu’elle entendit une voix qui lui dit qu’elle guérirait sur la cime d’une montagne proche de sa maison. Obéissant à cette voix, elle se fit transporter sur le rocher, où elle vit bientôt une dame incomparablement belle, entourée d’un cortège nombreux. La malade s’écria: « Quelle est cette reine si belle qui vient à moi dans mon malheur? » « C’est, lui répondit un des anges, la reine des cieux qui se présente à vous; elle aime ce rocher et vous charge d’en avertir l’évêque, son serviteur. » Au même instant, ils disparurent. La malade se leva miraculeusement guérie, courut chez l’évêque et lui raconta l’événement merveilleux. Saint Evode étant monté à son tour sur le rocher, fut surpris de le trouver couvert de neige en plein juillet. Tout à coup, un cerf s’élança sous ses yeux et, de ses pieds légers, traça le plan d’une église, avant de rentrer dans le bois voisin. L’évêque fit aussitôt cerner d’une palissade l’enceinte miraculeusement choisie par la Vierge et, quelques jours plus tard, y plaça les fondements de la cathédrale du Puy-en-Velay.

Source

Légende et histoire: Saint Evode, évêque du Puy-en-Velay (IVe siècle)