- Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour envoyer par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Tumblr(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
Étiquette : Corneille
Corneille dans la gêne
Pierre Corneille naquit à Rouen en 1606.
Chargé par Richelieu d’exécuter les pièces dont le cardinal avait fait le plan, il reçut son congé comme n’ayant pas « l’esprit de suite ».
En 1635, il fit paraître la tragédie de Médée, puis l’Illusion Comique et le Cid, qui fut accueilli avec un enthousiasme extraordinaire. Mais les poètes et les critiques le malmenèrent tellement que la « querelle du Cid » le découragea. Pendant trois années, il ne donna rien au théâtre.
Ses principales œuvres, après le Cid, sont Horace et Cinna, Polyeucte, la Mort de Pompée, le Menteur.
Il se donna complètement à une traduction en vers de l’Imitation de Jésus-Christ qui parut en 1636, puis rentra sur la scène avec Œdipe.
Le grand poète, qui a véritablement créé la tragédie classique française, connut le dénuement jusque dans sa vieillesse. Sa pauvreté était telle qu’on put le voir attendant devant l’échoppe d’un cordonnier que celui-ci ait fini de réparer un de ses souliers.
Il mourut à Paris en 1684.