Molière – Pages
- MOLIÈRE (1622— 1673)
- Molière, L’Avare
- Molière, Le bourgeois gentilhomme
- Molière, Le malade imaginaire
Molière – Posts
- Don Juan
- Le théâtre français sous Louis XIV
- Molière
- Molière
- Molière
- Apothéose de Molière
- Molière
- Molière
- Molière
- Molière – Don Juan
- Molière et sa troupe
- Molière – Béjart
- Molière enfant à la foire Saint-Germain
- Le Malade imaginaire
- Molière
- Molière à la table de Louis XIV
- Scapin
- Molière
- Molière
- Où la vertu va-t-elle se nicher!
- M. de Pourceaugnac
- Les Femmes savantes – Chrysale
- Les Amants magnifiques
- Le Malade imaginaire
- Le Misanthrope
- La Princesse d’Élide
- L’Avare
- George Dandin
- Amphitryon
- Le Mariage forcé
- Molière
- Manger pour vivre
- Molière
- Le Misanthrope
- L’École des Femmes
- Molière et Corneille
- Molière
- Molière
- L’École des Femmes
- L’École des Maris
- Les Précieuses ridicules
- Le Dépit amoureux
- George Dandin
- L’École des Femmes
- L’Étourdi
- Tartuffe
- La Princesse d’Élide
- Sganarelle ou le Cocu imaginaire
- Le Médecin malgré lui
- Molière et sa muse
- Dom Juan ou le Festin de Pierre
- Molière
- Le Médecin malgré lui
- Molière devant Louis XIV
- Racine – Molière – Corneille
- Molière
- Molière
- Types bourgeois
- La prose et les vers
- Molière
- Molière
- Molière
- Molière
- Molière – Le Misanthrope
- Molière – Les Femmes savantes
- Molière – L’Avare
- Molière – Le Malade imaginaire
- Molière
- Molière, Tartuffe – Résumé – Analyse de l’oeuvre complète
- Méthodologie commentaire composé théâtre (comédie) – Tartuffe Molière
- Molière – Dom Juan ou Le Festin de Pierre – Résumé, Analyse
- Molière – Les Précieuses ridicules – Résumé – Analyse
- Molière – Dom Juan – Le couple maître-valet – Commentaire
- Molière, Tartuffe – Dossier pédagogique
- Molière, Dom Juan – Analyse
- Biographie de Molière
- 1650 – Le classicisme et le théâtre
- Molière, Dom Juan – Dossier pédagogique
- MOLIÈRE, Le Misanthrope
- Molière, Tartuffe
- Molière en het Classicisme
- Molière
- MOLIÈRE, Le médecin malgré lui (1666)
- Molière et le 17e siècle
Notice biographique
Jean-Baptiste Poquelin, dit MOLIERE est sans doute le plus grand poète comique français qui était en même temps auteur, acteur et directeur de théâtre. Son père, tapissier du roi, lui a donné une éducation soignée.
A l’âge de 20 ans, il débute sur les planches, s’éprend de l’actrice Madeleine Béjart et fonde avec elle la troupe de l’Illustre théâtre. Cette troupe échoue et Molière va en prison pour dettes. C’est alors qu’il tente ses chances en province où la troupe voyagera pendant quatorze ans.
Pendant cette période, Molière a appris les responsabilités du directeur de troupe, il a appris le métier d’auteur et d’acteur et il a eu l’occasion d’observer la nature humaine. Il compose un nombre impressionnant de farces dont la plupart sont perdues.
Les succès des premières pièces en vers en province sont bientôt connus à Paris. En 1658, Molière joue devant le roi et toute la cour. Désormais il est protégé par Louis XIV.
En 1659, la Troupe de Monsieur remporte son premier grand succès avec les Précieuses ridicules, une pièce en prose. La production de Molière est dès lors surprenante et son triomphe lui attire aussi des ennemis : ses victimes mais aussi ses rivaux, auteurs et acteurs dramatiques. La querelle s’envenime et on l’attaque même dans sa vie privée. Soutenu par le roi, il se défend en jouant L’Impromptu de Versailles où il se moque de ses adversaires. Cette guerre comique provoque une avalanche de ripostes mais Molière a définitivement conquis le roi et devient le fournisseur des divertissements royaux.
La représentation de Tartuffe a été interdite et, influencé par l’archevêque de Paris, le roi interdit toute représentation publique. Aussi sa pièce suivante, Dom Juan, sera interdite sous pression des dévots et elle ne sera imprimée qu’après la mort de l’auteur.
L’année 1665 est une année sombre pour Molière : on interdit deux pièces, il se brouille avec Racine et, malade, il doit interrompre ses activités pendant quelques mois.
Au milieu de tous ces ennuis il crée sa plus fine comédie (Le Misanthrope) et sa meilleure farce (Le Médecin malgré lui).
La fin de sa vie a été assombrie par sa maladie, des problèmes personnels et des difficultés matérielles. Il meurt en 1673 au cours de la quatrième représentation du Malade Imaginaire.
Oeuvres
L’Etourdi (1655)
Le Dépit amoureux (1656)
Les Précieuses ridicules (1659)
L’Ecole des Maris (1661)
L’Ecole des Femmes (1662)
Tartuffe (1664)
Dom Juan (1665)
L’Amour médecin (1665)
Le Misanthrope (1666)
L’Avare (1668)
Le Bourgeois gentilhomme (1670)
Les Femmes savantes (1672)
Le Malade Imaginaire (1673)
L’art de Molière
Pour Molière, la grande règle de toutes les règles est de plaire. Ce souci de plaire à des publics variés explique la diversité du théâtre de Molière.
Il veut surtout peindre la nature humaine et les moeurs contemporaines. Les sujets qui l’inspirent surtout sont l’hypocrisie et l’imitation de la vertu (l’esprit, la dévotion). La peinture de Molière est satirique et repose sur une observation méticuleuse de ses contemporains : ses comédiens sont des miroirs.
Le style de Molière peut parfais sembler un peu négligé mais il écrit non pour être lu mais pour être joué : il a du naturel et présente une grande variété. Il laisse parler chacun de ses personnages le langage qui lui convient.
L’Avare (1668)
Une comédie en prose, en cinq actes, dont le sujet est emprunté à Plaute, un poète comique latin du IIIème siècle av.J.-C.
Le riche et avare Harpagon a deux enfants : une fille Elise, et un fils, Cléante.
Elise est amoureuse de Valère, l’intendant de son père, et Cléante est amoureux de Marianne, une jeune fille pauvre. Son père ne permettra jamais ce mariage.
Harpagon a eu l’idée d’arranger d’autres mariages : lui-même épousera la pauvre Marianne, Elise se mariera à Anselme, un vieux de 50 ans qui la prendra sans dot. A ce moment, il fait une terrible découverte : on lui a volé une cassette, qu’il avait enterrée dans le jardin, contenant 10.000 écus d’or.
Le voleur est La Flèche, valet de Cléante, mais les soupçons se portent sur Valère. Pour se disculper, celui-ci révèle son vrai nom. Marianne reconnaît en lui son frère et Anselme les reconnaît comme ses deux enfants, perdus lors d’un naufrage.
Cléante propose alors de faire rendre l’argent à Harpagon à condition que celui-ci consent à son mariage avec Marianne. Harpagon consent à tout pourvu qu’on lui rende son argent et que les mariages ne lui coûtent rien.
Le Malade Imaginaire (1673)
C’est une comédie-ballet, c’est-à-dire une comédie avec intermèdes dansés et chantés entre les actes.
Le riche bourgeois parisien Argan se croit toujours malade et est exploité par des médecins qui l’entretiennent dans sa manie. Il veut marier sa fille, Angélique, à un jeune médecin, neveu de son propre médecin : ainsi sa santé sera bien surveillée.
Angélique, qui aime Cléante, confie ses soucis à la servante Toinette et celle-ci essaie de détourner Argan de ce projet.
Après avoir constaté que sa femme, Béline, ne s’intéresse qu’à son argent et que sa fille l’aime vraiment, il consent à son mariage avec Cléante pourvu qu’il se fasse médecin.
Argan deviendra médecin lui-même et une cérémonie burlesque lui en conférera le titre : l’habit suffit à lui en donner la science.
Op bovenstaand artikel is een Creative Commons Licentie ‘Naamsvermelding – Niet-Commercieel – Gelijk Delen 2.0’ van toepassing. Deze licentievorm maakt gratis gebruik in een onderwijscontext (non-profit) mogelijk.
Auteursrechten van dit artikel.